Que signifie construire un territoire intelligent à l’échelle d’une communauté de communes rurale ?
Un territoire intelligent fonctionne avec efficacité grâce, notamment, aux nouvelles technologies. Il s’appuie également sur l’écosystème, les parties prenantes locales, pour mieux flécher les politiques publiques à mener, et il fait de la transversalité la clé de sa stratégie de développement. Enfin, il remet du lien entre la population et l’espace public, il améliore les services de proximité et crée des lieux de vie.
Comment réagissent les agents au projet « smart city » de la communauté de communes ?
La principale difficulté, c’est que les services publics arrivent à intégrer les notions de données, d’open data, de systèmes d’information, etc. On est là face à une révolution fondamentale dans les collectivités, comme quand on a déployé l’électricité, ou qu’on est passé de la machine à écrire à l’ordinateur. Il nous faut donc être très pédagogue et dans l’opérationnel, démontrer aux agents les avantages du numérique au quotidien.
Concrètement, que va-t-il se passer au Pays Haut Val d’Alzette?
Nous allons dans un premier temps finaliser notre plate-forme de données, issue du partenariat d’innovation. De cet outil découlera le déploiement d’un hyperviseur et de services innovants.
En parallèle, dans les 3 prochaines années, nous allons mener des expérimentations démontrant que le numérique peut s’intégrer partout : dans l’éclairage public pour le rendre plus « intelligent », dans les ruches, pour connaître via des capteurs l’état de l’environnement aux alentours, dans des composteurs, pour collecter des données sur leur utilisation par la population, dans les déchetteries, pour faire de la prédiction de fréquence… Nous voulons que tout cela serve l’économie locale.
Rendez-vous le 11 juillet pour le Smart Cities Tour en Moselle, avec le Pays Haut Val d'Alzette !