Pourquoi avoir crée cette association Ville de Demain ?
Nicolas Régnier : Ville de Demain a été créée pour répondre aux enjeux des transitions digitale et environnementale du secteur, qui est le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre. Nous avons des enjeux énormes au niveau réglementaire : nous devons diviser par deux les émissions en 2030. Or 2030, c’est demain. Il faut réunir toutes les forces vives, les initiatives, les acteurs clés et les nouveaux pour leur permettre d’avoir un terrain de jeu apte à relever les défis.
Comment sont représentées les villes dans cette instance ?
NR : Nous sommes organisés en commissions, lesquelles représentent tous les acteurs de la chaîne de valeur, avec ceux qui imaginent et ceux qui construisent la ville de demain. Nous avons crée notamment la commission « secteur public » pour regrouper les acteurs publics et créer du lien avec les acteurs privés et les acteurs de l’innovation.
Il y a déjà un certain nombre d’associations de collectivités qui traitent ces sujets, qu’est-ce que Ville de demain va apporter de plus ?
NR : Ville de demain est le programme exclusif de la Station F sur la thématique de la ville. Nous ne sommes pas une organisation professionnelle et nous n’avons pas vocation à représenter des intérêts business particuliers. Notre vocation, c’est de désiloter toute la chaîne de valeur parce qu’au final, sur un territoire, il n’y a qu’un seul bâtiment, une seule infrastructure et des flux entre tout cela. Si on a une vision métier/business, on ne peut pas aborder la chose dans son ensemble de façon transversale.