Les services publics n’échappent pas à la révolution numérique. Depuis vingt ans, la numérisation des infrastructures collectives et de la vie publique, sous l’effet de l’urbanisation massive et l’explosion des technologies de l’information, étend la surface d’attaque des collectivités et les expose à de forts enjeux de cybersécurité.

Si le terme « smart city » décrivait au départ un imaginaire plutôt techniciste, l’expression a évolué avec le temps pour englober des aspects juridiques, écologiques, etc. Technoville, écoville ou autre ; quelle que soit la réalité derrière ce mot-valise, les enjeux cyber sont au cœur de chaque expérimentation. Mais qu’elles soient smart ou non, toutes les collectivités sont particulièrement exposées aux risques de cybersécurité alors qu’elles cumulent les responsabilités. Et l’actualité française comme internationale regorge d’exemples de collectivités victimes de ransomwares ou d’autres types de cyberattaques, avec le spectre de voir une partie ou la totalité de leurs services paralysés.

Pour y faire face, il est impératif d’accompagner ce mouvement vers la numérisation. Mais par où commencer la mise en cybersécurité des collectivités ? Car dans un environnement qui se caractérise par un millefeuille d’intervenants, des recommandations voire obligations réglementaires qui se multiplient, il n’est pas simple de s’y retrouver facilement. Faut-il se résigner à débrancher les collectivités connectées ? Non, car des moyens de protection cyber existent.

À travers des interviews exclusives, des infographies, des contenus techniques et pédagogiques, ce livre blanc présente les défis que rencontrent les collectivités dans la sécurisation de leur numérisation, les solutions et perspectives pour qu’elles puissent demain continuer d’assurer leur mission d’utilité publique. Sans perdre de vue leur devoir de protéger leurs administrés et leurs données. Un livre blanc qui s’adresse à toutes les personnes en charge des systèmes informatiques et opérationnels à l’échelle des moyennes et grandes villes (responsables techniques et directeurs généraux des services), leurs élus, ainsi que les acteurs opérationnels du monde de la smart city (intégrateurs, équipementiers, opérateurs…).