« Faire des Sables d'Olonne la ville la plus sûre de la côte atlantique », c’est l’ambition de Yannick Moreau, le maire. La ville côtière de 50 000 habitants a déjà fait passer son nombre de caméras d’une vingtaine en 2019 à plus de 250 cette année. Ses effectifs de policiers municipaux ont également été multipliés par trois en cinq ans, pour atteindre 60 personnes en 2024.
Et pour continuer à investir dans la sécurité, la ville vient de faire l’acquisition de huit nouvelles bornes d’appel d’urgence. « D’habitude, nous accueillons chaque été environ 70 CRS en renfort pour la saison estivale. Car la population est multipliée par cinq au cours des mois de juillet et août. Mais cette année, les forces de l’ordre sont réquisitionnées pour les Jeux Olympiques. C’est pour cela que nous avons choisi d’expérimenter un nouveau dispositif de sécurité », nous a confié Gérard Epstein, responsable de la police municipale.
Un investissement de 140 000 euros
Les huit bornes seront installées à des endroits stratégiques, sur le front de mer, la gare, le port de plaisance ou en centre-ville. « L’idée est de les placer à des endroits où la densité de population est forte ou dans des lieux de vie nocturne », précise le responsable.
Une fois déclenchées par un bouton-poussoir, les bornes permettront aux usagers d’entrer en contact directement avec le centre de supervision de la police municipale qui surveille les espaces publiques grâce aux caméras de vidéoprotection. La caméra de la borne et les caméras à proximité braqueront leur objectif sur cet espace public pour filmer la scène qui sera visionnée en direct par les agents de la police municipale qui pourront ainsi guider des patrouilles sur le terrain. Ces bornes fonctionneront 24h sur 24 et seront expérimentées du 1er juillet au 31 août. Pour la ville, le coût d’investissement est de 140 000 euros.
Des bornes repérées à Nice
« L’objectif est d’optimiser le système de vidéoprotection pour en tirer le meilleur », précise la ville. Au quotidien, le dispositif permet des interventions en flagrant délit pour stopper des vols, des bagarres ou des trafics. Depuis le début de l’année 2024, il y a également 4 réquisitions d’enregistrement vidéo par semaine en moyenne, dans le cadre d’enquêtes de la police nationale. Soit 43% de plus que l'an dernier.
Le maire de la ville, Yannick Moreau, avait repéré ces bornes d’appels d’urgence à Nice, précise-t-il sur Linkedin. « Repérées à Nice où elles ont fait leur preuve, notamment lors de l'attentat de la basilique Notre Dame en 2020, ces bornes sont un élément supplémentaire de sécurisation des lieux sablais les plus fréquentés, de jour comme de nuit. » Si ce nouveau dispositif répond aux attentes de la ville, il pourra être développé.