Pour renforcer leur capacité à répondre aux diverses problématiques auxquelles elles sont confrontées, nombre de collectivités territoriales cherchent aujourd’hui à améliorer leurs processus de sauvegarde et de restauration de données. Pâtissant de difficultés récurrentes dans ce domaine, le conseil départemental de Haute-Garonne a décidé de franchir un cap. « La rapidité d'accès aux données devient un enjeu très important, or les sauvegardes et récupérations de données que nous avions à effectuer engendraient beaucoup de complexité », explique Jean-Xavier Mauruc, administrateur systèmes et bases de données, « comme Dell EMC a stoppé la commercialisation de la solution que nous utilisions, nous nous sommes mis en recherche d’un outil nous permettant de gagner en performances, tout en reprenant l’existant ».
Le conseil départemental de Haute-Garonne centralise des flux d’informations de sources multiples, dans des formats et des structures de données très divers. Dans ce contexte, pas simple de conjuguer exhaustivité des sauvegardes, rapidité d'exécution et sécurité. « Avec notre ancienne solution, nous avions la possibilité de faire des sauvegardes très complètes, y compris sur nos sites distants malgré la faible bande passante », poursuit Jean-Xavier Mauruc, « mais régulièrement nous rencontrions des difficultés pour faire tenir les sauvegardes dans la fenêtre nocturne (21h-7h), du coup nous devions parfois les réaliser un jour sur deux ».
Parallèlement, la collectivité souhaitait également améliorer ses restaurations de données, c’est-à-dire les accélérer. En effet, la solution utilisée compressait fortement les données sauvegardées, ce qui avait pour avantage de limiter les besoins en capacité de stockage, mais induisait un temps de décompression très long avant de pouvoir les récupérer. Enfin, le conseil départemental s’était aussi fixé comme objectif d'intégrer à son dispositif de sauvegarde une brique de sécurité susceptible de le rendre plus robuste et résilient face aux nouvelles menaces, notamment les ransomwares.
Des sauvegardes locales et dans le cloud
« Le paramètre de sécurité est évidemment très important, nous avons donc benchmarké les solutions nativement conçues pour contrer ce type d’attaques », détaille Jean-Xavier Mauruc. Le choix du département s’est porté sur la solution DataProtect développée par Cohesity. Cette dernière a notamment permis à l’équipe d’administration des systèmes de réduire de manière drastique le temps passé quotidiennement à la gestion des données (de 2 heures à 2 minutes par jour environ).
Les sauvegardes sont effectuées de deux manières : localement pour les données stockées dans le data center et sur les serveurs des sites distants, dans le cloud pour tout ce qui concerne l’utilisation d’Office 365 (notamment les boîtes aux lettres des agents, les calendriers…). Il faut par ailleurs noter que le conseil départemental s’est équipé d’une salle de sauvegarde supplémentaire, sur un autre site géographique, afin de faire une troisième copie des données sauvegardées (les deux premières salles étant situées au même endroit).
« Nous enregistrons aussi un gain important au niveau de la restauration des données, beaucoup plus rapide puisque ces dernières n’ont plus à être réhydratées pour être récupérées », précise Jean-Xavier Mauruc, « et tous les agents de la DSI peuvent désormais s’en charger, et pas seulement les administrateurs expérimentés, car l’interface de gestion est plus ergonomique ».