Mulhouse a renouvelé en partie ses partenaires pour les solutions de paiement des stationnements dans la ville. En effet, Indigo Neo a rejoint EasyPark et PayByPhone parmi les fournisseurs d’applications. « Ce sont des marchés accord-cadre à bons de commande, attribués pour une durée de quatre ans, que nous passons avec ce type de prestataires », explique Antoine Millerand, responsable du stationnement au sein de la municipalité, « ils s’inscrivent pleinement dans la volonté de la ville de faciliter le paiement pour les utilisateurs, qu’ils s’agissent des résidents ou des visiteurs ».
Comme dans de nombreuses agglomérations, les applications mobiles complètent les moyens de règlement historiquement présents, à savoir les horodateurs. Elles permettent notamment aux usagers de ne payer que pour la durée réelle du stationnement, même si celui-ci est moins long que prévu.
La maîtrise des tarifs publics en ligne de mire
Mais, à la différence de la plupart des villes, Mulhouse a fait le choix de prendre en charge les coûts de fonctionnement des applications. « Nous estimons qu’il s’agit d’un service public que nous mettons en œuvre », poursuit Antoine Millerand, « et cela permet de conserver une tarification accessible pour les usagers ». Ainsi, le coût du stationnement est, par exemple, nettement inférieur à Mulhouse qu’à Strasbourg.
La formule semble fonctionner puisque l’usage des applications est en nette augmentation dans la cité alsacienne. En 2020, 53% des usagers payaient leur stationnement par pièces dans les horodateurs, 19% par carte bancaire et 29% via une application. En 2024, les pièces ne représentent plus que 31% des règlements, tout comme les cartes, les applications étant désormais majoritaires avec 38%.