Créé en 2017 dans le cadre d’une démarche interministérielle, le GIP Acyma (groupement d’intérêt public) a pour mission de sensibiliser le grand public à la cybermalveillance, d’assister les victimes d’attaque, et d’assurer une veille de la menace au travers d’un observatoire. Le GIP a donc lancé, en octobre dernier, la plate-forme Cybermalveillance permettant, d’une part, de relayer des informations sur le sujet. « Nous avons par exemple conçu des "fiches-réflexes" conseillant des mesures préventives ainsi que des mesures spécifiques pour les victimes. Nous proposerons également, d’ici l’été, un kit de sensibilisation, afin que les entreprises et les collectivités sensibilisent leurs collaborateurs », indique Jérôme Notin, directeur général du GIP Acyma.
D’autre part, la plate-forme favorise la mise en relation des victimes d’attaques - particuliers, entreprises, collectivités - avec des prestataires de confiance exerçant dans toute la France. « Ces derniers s’inscrivent sur notre site et s’engagent à respecter une charte. Nous avons aujourd’hui 1 402 prestataires validés, 129 refusés et 151 en attente de clarification », poursuit Jérôme Notin. Avant son lancement national, la plate-forme a été testée dans les Hauts de France entre mai et octobre 2017 : 6 % des 724 victimes qui se sont déclarées anonymement sur le site était des collectivités.