Rénovation énergétique, sensibilisation à la préservation des ressources, optimisation des espaces : ICF Habitat s’engage depuis plusieurs années dans le développement durable, souhaitant améliorer ses pratiques et celles de ses locataires. « Nous travaillons depuis 5 ans sur un plan national de développement durable, touchant toutes les composantes de notre activité de bailleur, de la construction à l’exploitation », indique Christine Richard, directrice générale d’ICF Habitat Nord-Est.
Dans cette région, les questions énergétiques figurent en tête des chantiers lancés par le bailleur. Un programme de rénovation d’une douzaine de logements sociaux a par exemple commencé à Longueau dans la Somme, dans le cadre du projet européen EnergieSprong. ICF Habitat Nord-Est a également intégré le programme CLEO (Communauté locale d’éco-citoyens), menant un travail de sensibilisation de ses locataires à leurs consommations. Au travers de défis organisés sur un site web et une appli mobile, les habitants de près de 19 000 logements sont ainsi invités à appliquer quotidiennement des éco-gestes.
Optimiser les places vacantes des parkings
Au-delà de ces démarches à impact environnemental, ICF Habitat s'intéresse à l’optimisation de ses espaces, et notamment de ses parkings vacants à Paris, en Ile-de-France et dans d’autres grandes villes et métropoles. En partenariat avec plusieurs start-up (Zenpark, Yespark, Onepark et Parking Facile), le bailleur a mutualisé une partie de ses places de stationnement, mises à disposition des automobilistes, non locataires d’ICF Habitat, via des applications mobiles. « Ce projet de parking partagé est mené au niveau national. Aujourd’hui, nous avons un potentiel de 5 000 places intéressantes, précise Christine Richard, mais seulement 20 % d’entre elles sont mise à disposition car nous sommes limités par la règlementation. »
À Paris, le bailleur a également transformé l’un de ses parkings souterrains en ferme urbaine pour y cultiver des champignons, voire d’autres végétaux. Cette fois, l’initiative a été menée dans le cadre de l’appel à projets Parisculteurs lancé par la ville de Paris en 2015. Le bailleur social a travaillé sur ce projet en partenariat avec la collectivité ; une pratique que Christine Richard appelle à poursuivre : « Nous avons besoin de travailler de manière plus collaborative avec les villes, sur le modèle de ce que nous faisons avec les entreprises, et moins dans une logique de donneur d’ordre. » Des projets autour de la smart city pourraient ainsi naître plus facilement.