CC Pays-Haut Val d’Alzette : renaître grâce à la smart city
France
il y a 5 ans - par Christophe GUILLEMIN
Comment donner un second souffle à un territoire marqué par un lourd passé industriel et vivant dans l’ombre d’un pays frontalier comme le Luxembourg ? Pour la communauté de communes du Pays-Haut Val d’Alzette, la solution réside dans sa transformation en "smart territoire". Gouvernance de la donnée, partenariat public/privé, collaboration avec les instances régionales… tels étaient les sujets phares de cette 4e étape du Smart Cities Tour.
L’intégralité du compte-rendu est à retrouver dans le n°27 de Smart City Mag.

La communauté de communes du Pays-Haut Val d’Alzette (CCPHVA) a décidé de miser sur le numérique. En devenant un "smart territoire", elle entend tourner la page de son passé industriel.


« Notre projet constitue aujourd’hui un levier incontournable de notre développement économique. La smart city sera la colonne vertébrale de notre territoire. » André Parthenay, président de la communauté de communes


Pour ce territoire de près de 28 000 habitants, dont la population pourrait doubler d’ici 20 ans, le projet smart city est synonyme de renaissance. « Nous cherchions à savoir comment exploiter le numérique pour notre territoire. Nous nous sommes alors tournés vers les grands industriels du secteur. Mais nous ne voulions pas de solutions sur étagères. Nous voulions développer avec eux des solutions spécifiques pour notre territoire. » Julien Vian, directeur général des services à la CCPHVA.


Fin 2018, la CCPHVA a signé un "partenariat d’innovation" avec Capgemini, Suez et Bouygues Energies & Services. « Cette co-construction est très intéressante pour nous car elle nous permet de développer des solutions dans un contexte particulier qui est celui d’un territoire transfrontalier. Le partage de données entre deux pays est par exemple une question complexe que pose ce projet. Il y a également des enjeux spécifiques autour de la mobilité. » François Vaille, directeur de projet Capgemini Luxembourg


« Pour que les acteurs privés soient des partenaires et non une menace, il faut travailler ensemble sur un pied d’égalité, chacun dans son domaine de compétences. » Patrick Risser, vice-président de la CCPHVA.


« Il faut travailler à l’échelle régionale mais aussi au niveau des communes, en identifiant des leaders qui seront des démonstrateurs du numérique pour les autres collectivités. » Franck Siegrist, chef de la mission territoire numérique et directeur du projet fibre THD régionaux Losange et Rosace, région Grand Est.


« Notre priorité est d’accompagner les territoires ruraux et les villes moyennes, car les agglomérations sont déjà bien plus avancées sur le numérique. Notre ambition est d’être une référence de smart territoire et le projet de la CCPHVA est à saluer. » Marie Tribout, conseillère régionale déléguée aux usages du numérique.
