Dans le cadre du Plan de libération des énergies renouvelables, lancé en 2018 par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le gouvernement souhaite intensifier le développement des réseaux de chaleur et de froid renouvelables. Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État, ont ainsi dévoilé, le 7 octobre, 25 actions pour y parvenir. Elles sont le fruit d’une réflexion initiée dès mars 2019 par un groupe de travail réunissant de nombreux acteurs de la filière, appuyé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ou encore la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC).
Concrètement, les propositions validées par les ministres visent à accroître l’attractivité des réseaux de chaleur et de froid, renforcer leurs bienfaits pour les consommateurs et l’environnement, ainsi que leur compétitivité économique, et mettre en avant l’innovation. Le but ? Inciter les collectivités territoriales et leurs partenaires à agir vite pour atteindre les objectifs nationaux. Soit une multiplication par 5, à l'horizon 2030, des quantités de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrées par rapport à 2012. Ces réseaux sont de véritables vecteurs d’énergie renouvelable territoriale car ils permettent de valoriser diverses ressources locales (forêts, sol et sous-sol, solaire, etc), à destination des bâtiments raccordés.
L’Etat encourage le déploiement des réseaux de chaleur et de froid renouvelables
Transition énergétique
il y a 5 ans - par Mathieu PERRICHET